Archive for septembre, 2007

25 aout

lundi, septembre 17th, 2007

Et si le temps s'arrêtait…

Sur cette plage déserte, où le soleil caresse les vagues comme un amant sa bien aimée.

Et si le temps s'arrêtait …

Sur ce visage fin, sur les larmes de cette petite fille a qui on a enlevé tout espoir.

Et si le temps s'arrêtait …

Sur cette goutte, celle là même qui va tomber sur le sol poussiéreux du chemin jaune.

Et si le temps s'arrêtait …

Pour me permettre une fois, rien qu'une fois, de fermer les yeux et de respirer …

23 aout

lundi, septembre 17th, 2007

Dans ses yeux j'ai vu …

Il est étrange comme tout parait différent pour deux personnes qui n'ont pas vécu de la même façon.
Lui était grand, les muscles saillants et les cheveux foncés. La transpiration dégoulinait sur son petit front et il devait souvent cligner des yeux pour ne pas être aveuglé. Il portait une grosse armure de cuir et de métal et se tenait en garde. C'etait un militaire, un vulgaire soldat.

En face de lui, un homme svelte, taillée dans le roseau plus que dans la pierre. Ses longs cheveux blonds voletaient dans la brise fraiche de ce début de matinée. Tout comme le soldat, il ne souriait pas et restait concentré. Pourtant, au fond de ses yeux noisette, je voyais le rire. Cet homme, si fragile, riait.

Et il avait raison.

Les gestes du soldats étaient dénués de tout sens de l'Art. Il n'y avait aucune magie, il n'y avait pas ce petit quelque chose qui fait qu'un bon manieur d'épée devienne un excellent manieur.
Pour l'autre, celui qui lui faisait face, tout était différent. Le combat, la guerre et même le simple fait de tuer était un art pour lui.

Quelque part, au fond de moi, je l'enviais. Il maniait son épée comme si c'etait sa femme. Cela me rendait jalouse… Quelle complicité entre lui et le bout de metal qu'il tenait …

Les deux hommes se regardèrent longuement. Près de moi, mon maitre me murmurait les ordres mais je ne l'écoutais pas vraiment. J'étais subjuguée, je voulais observer encore et encore, je voulais devenir aussi sûre de moi que cet homme l'était de lui.
Je les admirai. Ils entrèrent dans une lutte féroce et acharnée. Les acquis du soldats paraient l'Art de son ennemi et ils semblaient de même force. Mais finalement, l'homme blond finta avec un coup vers le flanc et il abattit le soldat d'un coup d'épée dans la trachée.

Dans mes yeux, les larmes qui coulaient étaient des larmes de bonheur. Je venais de découvrir l'Art suprême, celui que tous rêvent un jour d'avoir…Je m'avançai alors et accomplissait mes ordres.

L'homme blond me regarda droit dans les yeux. Quand la lame de ma faucille l'atteignit en plein thorax, il ne bougea pas. Il ne cessai de me regarder.
Son regard intense me gênait et je ne savais pas pourquoi. Je détournais les yeux mais les rivais juste après sur le cadavre qui venait de s'éffondrer.
Je savais maintenant.

Dans ses yeux, j'ai vu le bonheur.

21 aout

lundi, septembre 17th, 2007

J'ai chevauché à travers maintes contrées plus étranges les unes que les autres, mais j'avoue ne jamais en avoir connues de si belles.

* La grande plaine verte du bout du Monde … *

Il existe au bout du monde une étendue d'herbe si vaste que même les océans ne sont pris que pour des nourissons de Mère Nature …

Beaucoup de Légendes se contredisent à son sujet. En y réfléchissant bien, les différents peuples de Crypaïs ne sont tombés d'accord que sur son nom : La grande plaine du bout du monde.
Personne ne sait exactement ce qui se trouve derrière la ligne frontière. On raconte que c'est un labyrinthe, une contrée magiquement protégée. D'aucuns disent que beaucoup de jeunes hommes emplit de cette chose que seule la jeunesse possède s'y sont aventurés. Ils ne sont, selon les dires, jamais revenu.

Je trouvais cela étrange …

Hier, comme je ne savais pas trop quoi faire et que tuer le paysan du coin pour 2 pièces d'or ne m'interessais pas, j'ai décidé de partir à la conquête de cette plaine …

Je suis arrivée à la ligne frontière dans la nuit et je me suis abstenue de continuer ma route sous la douce Lune.
Le lendemain, alors que le soleil n'etait même pas encore levé, j'ai ouvert un oeil, l'ai refermé pour le rouvrir aussitôt. Quelque chose d'incroyable s'était passé : je dormais au milieu de la grande plaine verte du bout du monde …
J'ai regardé partout autour de moi, effrayée comme jamais.

Personne.
J'etais seule en compagnie d'Hazelni, mon fidèle cheval.
J'étais seule et je ne savais plus par où sortir.

J'ai marché toute la journée vers l'Est, en espérant trouver la fin de cette plaine magique.
En vain.
Il n'y avait que de l'herbe.
Pas même la moindre maison, chaume ou niche …
Prenant mon courage à deux mains, je me suis mise en selle et nous avons continué au galop.

Sous la lumière de la Lune et la clarté des étoiles, nous avons galopés comme jamais. Magré l'oppression de cette étendue d'herbe, malgré la perte totale de repères et la peur qui s'echappait de mon être, je me sentais libre.

Les bruits des sabots étaient étouffés par le sol remplit d'humidité, le vent frais faisait voler mes longs cheveux noirs en une traînée derrière moi.

Je me sentais bien, j'etais heureuse …

Hazelni semblait heureux lui aussi. Comme si il ne s'essoufflait pas, comme si il pouvait galoper encore et encore…

Au bout de ce qui me sembla être une bonne dizaine de kilomètres, nous nous arrêtames et je montai un maigre camp pour la nuit. Hazelni couché, je m'installai contre son flanc et m'endormi.

Cette nuit là, alors que souriais sous la douceur de la nuit, je perçu un murmure à mon oreille. Un doux murmure.
Le Vent me disait qu'il m'aimait, qu'il ne me quitterait jamais. Il me faisait mille promesses, milles caresses …

J'ouvri les yeux.
Je les fermai de nouveau.
Les ouvrit, déçue.

Je me relevai péniblement et mon maître me tendit une gourde d'eau de vie.
– fais attention la prochaine fois, ils sont idiots, mais dangereux !

Je tournai la tête et vis le cadavre de cet homme… Mon vent … un simple magicien de bourgade …
Je crachai sur le cadavre et sortai.

Dehors, la nuit était belle et claire. La pleine lune brillai et veillai sur le monde comme une mère sur ses enfants endormis.
Je fermai les yeux et inspirai profondément.

Ce n'était … qu'un rêve …

Plus jamais je ne vis la grande plaine du bout du monde…

Je soupirai et rentrai me coucher.

introduction

lundi, septembre 17th, 2007

Il fut un temps, dans les lointaines contrées grises de Väagnar, un arbre aux branches tombantes vit apparaitre son premier bourgeon de fleur.
En cette année de guerre et de deuil, cette simple chose était comme un arc-en-ciel qui redonnait espoir aux habitants du village de Loress.

Chaque matin, Matias, un jeune garçon à peine âgé de huit ans, allait voir le bourgeon et restait au pied de l'arbre pour prier les dieux d'accorder enfin à son monde un peu de répis.

Le 13 du mois d'Avril, alors que le garçon courait à travers les gouttes comme si souvent auparavent, il eut le plus grand choc de toute sa vie.

Au pied de l'arbre si sacré à ses yeux se trouvait un cheval. Sa robe était sombre comme une nuit sans étoiles et ses yeux clairs firent hérissés les poils sur la nuque de Matias.

Mais ce n'etait pas le cheval qui l'avait traumatisé.

Avachie contre l'arbre se trouvait une personne toute vêtue de noir. Elle affutait une large faucille. Et dans sa bouche …. se trouvait une petite branche au bout de laquelle pendait paresseusement le seul bourgeon qu'avait eu l'arbre.

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Affalée contre l'arbre, je le vis approcher. Je me levai alors et comme il me fixait les larmes aux yeux, j'ai craché la branche et me suis avancée :

– Salut ! lui ai-je fais d'un ton qui se voulait joyeux.

Je n'ai pas compris pourquoi, mais il s'est jeté sur la branche que j'avais eu dans la bouche et a versé un torrent de larmes …

Présentation

lundi, septembre 17th, 2007

Bonjour noble voyageur, toi qui passe en tes heures perdues par mon blog. Ici et maintenant, je vais te faire découvrir ce que tu ne vivras jamais. Ôh toi, petite larve a la vie insipide, pleure devant l'aventure, la gloire et la fortune qui fait mon quotidien.

 

Je suis Tayala Lee Chang, mercenaire de métier et de formation. Ce qui suis est mon journal.

Viens, je te laisse la chance de pouvoir entrer dans mon monde …